La société civile de la province du Sud-Kivu s’est levé contre la société de télécommunications Airtel pour ses services médiocres rendus à la population de cette partie du pays.
Dans un mémo déposé après un sit-in devant le siège de cette société, la société civile a donné un délai d’un mois pour fermeture de ses portes à défaut d’améliorer la qualité de ses services et revoir à la baisse le coût des forfaits.
Plusieurs couches de la population, victimes de la mauvaise connexion du réseau Airtel et de la hausse exagérée des forfaits appels, messagerie et internet, y ont pris part.
Les manifestants disent également s’insurger contre la complicité de la Maison Airtel avec les différents escrocs qui opèrent en province notamment les kidnappeurs qui utilisent chaque fois des numéros Airtel pour la rançon.
“ Nous sommes en face d’une maison de communication qui sabote ses clients et clientes, il y’a actuellement plusieurs réseaux d’escroquerie à travers le numéro Airtel, il y’a le kidnapping, l’enlèvement des enfants. Le numéro utilisé pour exiger la rançon c’est toujours Airtel. Nous ne devons pas continuer à être mal traités comme ça et que Airtel doit savoir que si tout le monde refuse d’avoir une carte sim de sa maison, elle ferme ses portes. Alors, je les interpelle de ne pas profiter de la faiblesse de la population, des instances congolaises pour marcher sur la population ”, s’indigne Solange Lwashiga, defenseuse des droits humains.
Le directeur régional de la maison Airtel qui a réceptionné le mémorandum, justifie la perturbation de la connexion par le relief montagneux de la ville de Bukavu et des certains coins de la province du Sud-Kivu.
Mike Mukendi promet néanmoins l’amélioration dans les prochains jours, après arrivé des nouveaux matériels commandés.
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