L’Association Médicale d’Assistance de personnes de troisième âge en Afrique (AMAPA) exige la création du Ministère des personnes de troisième âge pour assurer leur prise en charge spécifique conformément à la constitution dans son article 49. C’est ce qu’a circonscrit la tenue de la réunion stratégique ce dimanche 10 mars 2024 dans la salle de conférence de l’hôpital Saint Joseph de Limete à Kinshasa au cours de laquelle le plan d’action opérationnel d’AMAPA pour l’année 2024 a été validé.
Cette réunion s’est tenu en présence des coordonnateurs des provinces. Ce plan d’action est décliné en 3 axés conformément au plan national de développement sanitaire, notamment sur la couverture, les piliers et la gouvernance de l’AMAPA.
“ Il n’y a pas eu de contact avec le gouvernement. L’AMAPA trouve son soubassement dans l’article 49 de la constitution qui dit que la personne du troisième âge et la personne vivant avec handicap ont droit à des mesures de protection spécifique. Actuellement, les personnes de troisième âge sont quasiment abandonnées. Il vivent de façon isolée, ils subissent des maltraitances, ce que l’état doit faire, il ne le fait pas. Nous nous appropries de cette ASBL pour faire le plaidoyer auprès du gouvernement, qu’il prenne ses responsabilités pour que ces personnes âgées puissent bénéficier de ces mesures de protection spécifique ”, a déclaré Lumembo Gabriel , coordonnateur provincial de Kinshasa D’AMAPA devant la presse.
“ En perspective, il faudrait que le gouvernement puisse créer le Ministère des personnes vulnérables parce que nous trouvons injuste, que dans la constitution, la personne de troisième âge a droit à des mesures de protection spécifique et que cette personne de troisième âge ne soit pas visible sur le terrain. Selon la constitution, on parle de la personne du troisième âge puis la personne vivant avec handicap, on ne peut pas sauter la P.T.A et prendre la PVH. Ce sont des personnes vulnérables. Ce qu’il faut créer c’est le Ministère des personnes vulnérables et la nous aurons des PVH et les P.T.A. Mais oublier les PTA nous ne sommes pas d’accord, nous leur défendons les intérêts des troisième âge dans le milieu socioprofessionnel où nous sommes. Ces gens qui ont servi le pays doivent être reconnu dans leur droit ” a-t-il ajouté.
À savoir, dans la ville de Kinshasa, seul hôpital l’hôpital Saint Joseph regorge une clinique gériatrique, ce service qui prend en charge les personnes de troisième âge. Créé depuis plus d’une décennie, l’AMAPA entend mener des plaidoyers pour la cause des personnes du troisième âge.
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