Condamné à la peine de mort ce jeudi , le leader de l’alliance Fleuve Congo Corneille Nangaa sort de son silence et crache sur le pouvoir en place. Il déclare ne pas être concerné par cette sentence sévère prononcée par la justice militaire.
“ Ces peines n’engagent et ne concernent que ceux qui les ont prononcées. Ils seront, après la libération, obligés d’y revenir et de demander pardon pour avoir exécuté un ordre manifestement illégal, destiné à faire plaisir à un autocrate escroc, malade et charlatan de surcroit ”, a-t-il déclaré sur ces réseaux sociaux.
Du côté de la justice, le ton est ferme. Le ministre de la justice et garde des sceaux Constant Mutamba a confié à la presse qu’un mandat d’arrêt sera lancé au niveau international pour appréhender Corneille Nangaa et ses alliés.
Seuls cinq accusés étaient présents au tribunal, lors de l’audience de ce jeudi qui siégeait à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa. Les autres, dont Corneille Nangaa, chef de file et les principaux leaders du M23, considérés comme « en fuite ».
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