Goma/marche pour dénoncer l’agression rwandaise : la LUCHA condamne répression violente de ses militants

Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement condamne la répression et l’interpellation dont a été victime ses militants lors de la marche pacifique qui s’est tenue ce jeudi 9 janvier 2025 dans la ville de Goma pour dénoncer l’agression rwandaise et exiger la récupération immédiate des zones occupées par les forces rwandaises et ses supplétifs du M23 par les FARDC.

“ Nos militants et sympathisants ont bravé la peur pour défendre la souveraineté et l’intégrité de notre pays. Cependant, ils ont été confrontés à une répression particulièrement brutale orchestrée par les forces de l’ordre ”, peut-on lire dans le communiqué de la LUCHA qui précise 10 de ses militants ont été interpellés.

Tout en rappelant le droit de manifestation garanti par la constitution, la LUCHA exige :

1. La libération immédiate et sans condition de nos camarades détenus illégalement à Goma pour avoir exercé leur droit constitutionnel à manifester. Soutenir les Forces armées de la RDC ne constitue aucunement un délit au regard de la loi;
2. La fin des violences policières contre les citoyens exerçant pacifiquement leurs droits civiques. Nous demandons des sanctions sévères et exemplaires contre les auteurs de cette
   répression ainsi l’établissaient des responsabilités sur la manière dont la police a laissé la milice du pouvoir s’en prendre impunément à nos camarades;
3. Une mobilisation accrue des Forces armées pour libérer toutes les zones occupées et restaurer la dignité du peuple congolais. Nous saluons les efforts de nos militaires et encourageons la population à soutenir leur combat pour récupérer les espaces occupés;
4. ⁠Une gestion responsable de la capitale Kinshasa, aujourd’hui victime de gouvernance
   chaotique, marquée par les embouteillages, l’insécurité urbaine et l’insalubrité. Nous
   demandons aux députés provinciaux de tenir le gouverneur responsable de cette gestion
   désastreuse.

La LUCHA met en garde les autorités congolaises sur la répression dont elle est victime dans ses différentes manifestations et renchérit que cela ne renforce que leur détermination à défendre les droits des congolais et la souveraineté du pays.