Le Vice-Ministre de la justice et contentieux international Me Samuel Mbemba Kabuya a révélé ce jeudi que le procureur de la cour pénal internationale (CPI) appelle les victimes des atrocités dans l’est de la Republique démocratique du Congo à fournir des preuves d’information qui incriminent le Rwanda, principal pays agresseur .
Devant la presse, il a mobilisé les victimes, les ONG, les journalistes, les organisations tant nationales qu’internationales à transmettre à la CPI des éléments de preuve.
“ Les médias congolais doivent relayer ce communiqué qui n’appelle à aucun commentaire de la part du gouvernement. Relayez ce communiqué afin que les victimes et témoins, où qu’ils se trouvent, ainsi que les organisations disposant d’informations à fournir à la CPI, puissent le transmettre. Le communiqué du procureur ne doit pas rester inconnu ”, a-t-il déclaré.
Dans un communiqué publié le 5 février, le bureau du procureur a exprimé sa volonté de renouveler ses efforts d’enquête en RDC, en se concentrant sur les crimes commis au Nord-Kivu depuis le 1er janvier 2022. Le procureur A.A. Khan KC a précisé que le bureau suit de près l’escalade de la violence à Goma et dans ses environs , où des milliers de personnes sont affectées. Il a promis l’implication de son bureau de continuer d’enquêter sur les crimes présumés commis par toute personne, quelle que soit son affiliation ou sa nationalité.
Pour toute personne notamment les victimes, les témoins, les organisations, journalistes, etats, désireux de partager les éléments de preuve ou informations à la CPI, de le transmettre à travers le lien ci-dessous : OTPLink : [https://otplink.icc-cpi.int/]. ( https://otplink.icc-cpi.int/).
Deuxième dossier, un nouveau procès ce 12 février contre le Rwanda
Ouvre cette communication de la CPI, le Vice-Ministre de la justice a annoncé l’ouverture d’un procès contre le Rwanda devant la cour africaine des droits de l’homme et des peuples, ce 12 février 2025 dans la ville tanzanienne d’Arusha.
Au cour de ce procès, la cour va s’exprimer sur la recevabilité par rapport à sa compétence. À la phase de fond, les preuves des exactions subies par les victimes qui seront présentées à la cour. “ Les ONG de droit de l’homme avec qui nous avons eu des réunions, travaillent actuellement sur terrain pour encourager les victimes, les témoins, à fournir les éléments d’informations, ils promis qu’ils seront également de la partie à Arusha en Tanzanie ” a circonscris Me Samuel Mbemba.
Il précise que la RDC respecte l’indépendance des juridictions et espère que ceux qui ont commis et commettent des exactions en RDC. “ Ce n’est plus un secrète pour personne, le Rwanda est en RDC ” a-t-il tonné.
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