Dans son homélie de la messe de ce dimanche, le cardinal Fridolin Ambongo a appelé au dialogue, “ un mot sacré ”, dit-il, qui peut nous aider à sortir de la situation actuelle, afin de privilégier la paix en République démocratique du Congo. Pour lui, il est crucial de réunir toutes les parties prenantes autour d’une table.
“ Nous devons dialoguer même avec ceux que nous considérons comme nos ennemis ”, a poursuit l’archevêque métropolitain de Kinshasa tout en restant convaincu que la RDC restera une et indivisible.
Il a appelé les belligérants à “ déposer les armes pour parler de leur revendications autour de l’arbre à palabre. ”
À la communauté internationale, le cardinal Ambongo accuse cette dernière de jouer un double jeu. Cependant, il insiste sur le dialogue, un moyen important pour faire avancer la cause de la paix.
“ Nous avons l’impression que la communauté internationale tient un double langage. Elle a les moyens de faire avancer la cause de la paix dans cette situation mais ne le fait pas. Il ne s’attend pas aux sanctions mais plutôt au dialogue pour ensemble, tomber d’accord sur la voie à suivre. Avec la communauté internationale c’est aussi question d’intérêt, s’il s’agit des ressources minières du Congo, qu’on se retrouve ensemble pour voir comment exploiter ses richesses pour que ca profite à celui qui investit mais aussi au peuple congolais, c’est ce qu’on appelle gagnant-gagnant ”, a-t-il conclu dans une interview accordée à la presee au sortir de la messe.
Lors du sommet conjoint de l’EAC-SADC, les etats membres ont insisté sur les pourparlers entre le gouvernement congolais et les M23, sans évoquer des possibles sanctions. Ils ont également appelé les parties prenantes aux pourparlers tout en exigeant le retrait sur le sol congolais des forces armées non invités.
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