Accusé d’un prétendu détournement de 697 millions de dollars par les organisations de la société civile l’ODEP et LICOCO dans le cadre de l’opération d’identification de la population, le directeur général de l’Office national dé l’identification de la Population ONIP est sorti de ses gants pour rétablir la vérité et ainsi laver l’institut sous sa gestion de toute désinformation tendant à jeter en pâture sa réputation.
Devant la presse, le DG Richard ILUNGA NTUMBA a apporté la lumière face à cette situation ténébreuse. Pour lui, cette affaire remonte sous la gestion intérimaire de Stanislas KENZA qui avait, à son époque, signé un contrat avec le consortium Afritech-IDEMIA. Il a précisé que ce contrat n’a malheureusement jamais été mis en œuvre et n’a donc nullement entraîné de décaissement effectif par le Trésor public, balayant d’un revers la main toute accusation de détournement.
Allant dans la profondeur de son argumentaire, le DG en exercice de l’ONIP a révélé que cette affaire avait été saisie par l’Inspection générale des finances (IGF), prenant des mesures draconiennes conservatoires en bloquant les fonds logés à la SOFIBANK. Durant cette période, Richard ILUNGA NTUMBA suspendu de ses fonctions, n’avait nullement la main mise sur le dossier mais non plus le bâton de commandes pour engager l’ONIP.
Saisissant la balle au bon, Richard Ilunga a réaffirmé sa détermination à atteindre les objectifs fondamentaux assignés de l’ONIP qui sont : identifier la population congolaise et étrangère, établir un fichier général, et délivrer la carte nationale d’identité. Une mission nationale cruciale, que l’ONIP compte exécuter par strates, sur l’ensemble du territoire et dans la diaspora.
Leave feedback about this