À Beni, dans la province du Nord-Kivu, la cérémonie De lancement des épreuves de l’Examen d’Etat s’est tenue au centre Beni 13, au complexe scolaire La Roche Belle ce lundi .
Cet événement a été présidé par le maire de la ville de Beni, le commissaire supérieur principal Nyofondo Te Kodal Jacob, en présence de M. Matsoro Lenge, sous-proved de Beni, de Pépin Kavotha de la société civile, ainsi que de plusieurs autres autorités éducatives.
Dans son discours, le maire de Beni a encouragé les élèves à aborder les épreuves avec sérénité et confiance, soulignant que cet examen n’est pas différent des autres.
« Chers élèves, n’ayez pas peur, ayez confiance en vous-mêmes et travaillez calmement. Il s’agit d’une épreuve comme les autres, qui sera sanctionnée par un diplôme d’État pour certains, et par un brevet de fin de cycle court pour d’autres, permettant ainsi d’accéder aux études post-secondaires, c’est-à-dire supérieures et universitaires. C’est sur ces mots que je lance officiellement en ville de Beni la session ordinaire de l’examen d’État et jury national du cycle court 2024, en vous souhaitant bonne chance. » a-t-il déclaré
M. Matsoro Lenge a quant à lui présenté les statistiques des élèves participant à cette session, annonçant que plus de 5000 élèves sont inscrits. Il a également mentionné que les élèves déplacés par la guerre ont le droit de passer l’examen dans le centre le plus proche, bien qu’aucun ne se soit présenté cette année. Il a exhorté les élèves à rester sereins et concentrés, les mettant en garde contre les rumeurs et désinformations circulant sur les réseaux sociaux :
« Le maire de la ville vient de lancer l’examen d’État, session ordinaire 2023-2024. Les élèves finalistes participant à ces épreuves sont plus de 5000. Il est important de noter que chaque candidat déplacé doit passer l’examen d’État dans le centre le plus proche, mais pour cette session, aucun candidat ne s’est présenté ici à la sous-division. Je demande aux élèves de travailler dans la sérénité, dans le calme et surtout de ne pas se laisser influencer par les informations circulant sur les réseaux sociaux, car ces plateformes peuvent être utilisées par des mafieux pour les induire en erreur, ce qui pourrait mener à l’échec. » a-t-il conclu
Notons que pour cette première journée, les épreuves ont été consacrées à la culture générale.
Gloire Tsongo depuis Beni
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