Le Fonds National d’Entretien Routier (FONER) se retrouve au cœur d’une tourmente qui pourrait avoir des conséquences importantes sur le développement des infrastructures routières en République Démocratique du Congo. Depuis 2009, Georgine Selemani, Directrice Générale Adjointe (DGA) du FONER, semble s’opposer à la vision du président Félix Tshisekedi, incarnée par le Directeur Général (DG) Pierre bundoki Ndongala nommé il n’y a pas longtemps pour l’intérêt du peuple congolais.
Georgine Selemani, fidèle alliée de l’ex-président Joseph Kabila, a utilisé sa position au sein du comité de gestion du FONER pour défendre des intérêts qui semblent ne pas coïncider avec l’ambition d’un pays en quête de renouveau. Son opposition à Pierre bundoki , qui incarne la volonté de moderniser et de redynamiser le FONER afin de restaurer l’image du pays, soulève des inquiétudes concernant les motivations derrière ses actions.
Les tensions au sein du FONER se manifestent par une série de manœuvres discrètes mais déterminées. Sélemani, dans son combat contre Ndongala, n’hésite pas à user de calomnies et d’intrigues pour tenter de discréditer son adversaire. Ce climat de méfiance et de rivalité nuit non seulement à la réputation de Pierre Ndongala, mais également à l’efficacité même du FONER, un établissement dont la mission est cruciale pour le maintien et l’entretien des routes du pays.
La situation actuelle met également en lumière un enjeu plus vaste : la lutte pour le contrôle des ressources et des institutions stratégiques en République Démocratique du Congo. Les ambitions personnelles de certains agents public peuvent freiner la mise en œuvre des réformes nécessaires pour le développement économique et social du pays. En bloquant la volonté du chef de l’État, Georgine Selemani agit non seulement contre un individu, mais aussi contre l’intérêt général et la promesse d’un avenir meilleur pour le peuple congolais.
Il est donc crucial que les autorités prennent des mesures pour restaurer la confiance et garantir que ceux qui dirigent des institutions comme le FONER agissent dans l’intérêt du pays plutôt que dans celui de factions politiques spécifiques. L’avenir du développement infrastructurel de la République Démocratique du Congo dépendra de la capacité à surmonter ces conflits d’intérêts et à unir toutes les forces autour d’un objectif commun : le progrès et le bien-être de la nation.