Comme en 2018, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo va insister sur le retrait de la MONUSCO à l’occasion de l’assemblée générale de l’ONU qui va se tenir dans quelques jours.
Dans une correspondance adressée à l’ONU, le Vice-Premier Ministre, Ministre des affaires étrangères souhaite que ce retrait s’accélère dès la fin de cette année.
Conformément à la résolution du 27 mars 2018, le Conseil de sécurité avait fixé le début du retrait de la Monusco à l’horizon 2024. Cependant, la RDC tient à accélérer le processus.
Le chef de la diplomatie congolaise relève “ la gravité de la crise sécuritaire dans l’est du pays et évoque alors dix-huit raisons qui font que la Monusco a perdu sa crédibilité et même la confiance des Congolais. Elle s’est disqualifiée ”, a écrit Christophe Lutundula.
Ce désaveux se relève dans le chef de la population congolaise qui a enchaîné des manifestations contre cette force Onusienne d’autant plus que cette force m’arrive pas à endiguer cette crise sécuritaire.
Appelé à résoudre la crise sécuritaire, la Monusco est devenue un problème à résoudre et non une solution à la crise, ajouté le VPM des affaires étrangères qui rappelle que le processus de Nairobi et de Luanda sont bloqués par le Rwanda et le M23 qui refusent d’obéir aux demandes de la communauté internationale.
À Kinshasa, la fin de l’agression rwandaise et l’éradication des groupes armés terroristes dont le M23 sont donc considérées comme la priorité et l’urgence du moment pour ramener la paix dans l’Est.
