En marge de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle célébrée le 28 mai de chaque année. À Kinshasa, International Youth Alliance For Planning Familial en République Démocratique du Congo (IYAFP RDC) Organisation Non gouvernementale des jeunes et des femmes qui œuvre pour la promotion et la défense des droits des jeunes et des femmes en RDC s’active et remet les pendules à l’heure.
C’est dans cette optique qu’elle organise en collaboration avec le PNSA et l’appui de UNFPARD, une série des sensibilisations couplées à la distribution des kits des bandes hygiéniques dans les écoles et Universités de la capitale congolaise.
En effet, les actions qui seront menées visent à équiper les élèves des écoles secondaires et ceux des universités de Kinshasa pour une meilleure communication sur la question les menstrues et l’hygiène menstruelle.
Dans cette même lignée, l’organisation envisage également une sensibilisation de la communauté sur le sujet par les leaders d’opinions, qui doivent combattre le tabou et les contraintes sociales autour des menstrues.
Faut-il renseigner qu’une mauvaise hygiène menstruelle, affecte plusieurs aspects de la vie de la femme. Les menstrues étant composées d’éléments biologiques, se décomposent et libèrent des odeurs désagréables. D’où il est recommandé cependant, aux jeunes filles et femmes de se doucher pendant les menstrues, à l’eau propre et du savon deux fois par jour, d’utiliser au moins deux serviettes hygiéniques à usage unique, et de porter des sous-vêtements en coton et bien soignés.
Pour cette année, le thème est : “𝐄𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐮𝐞𝐮𝐱 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐞̀𝐠𝐥𝐞𝐬”.Initiée en 2014 par l’ONG allemande WASH United, cette journée vise à éveiller les consciences et à rappeler que 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞̀𝐠𝐥𝐞𝐬 𝐧𝐞 𝐝𝐨𝐢𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐛𝐚𝐫𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞 à l’épanouissement des femmes et des filles. Elle s’inscrit dans une dynamique mondiale aux côtés d’autres journées clés comme celle du lavage des mains (15 octobre) ou celle des toilettes (19 novembre).
Jérémie Ngunga Léman
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