Dans la province du Nord-Kivu, située à l’est de la République Démocratique du Congo, les défis ne se limitent pas seulement aux conflits armés, mais incluent aussi l’épidémie de Mpox. Malgré une situation sécuritaire instable, les autorités ont lancé les activités de vaccination pour lutter contre cette maladie.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de 1 400 personnes ont déjà été vaccinées dans cette région pour freiner la propagation du mpox. La province connaît une résurgence inquiétante de la maladie, avec 345 cas suspects, dont 85 confirmés, recensés à la mi-mars 2025. Depuis le début de l’année, le Nord-Kivu a notifié un total de 1 712 cas suspects, parmi lesquels 193 ont été confirmés.
La province du Nord-Kivu a été choisie comme province clée pour ce programme de vaccination, dont le lancement officiel a eu lieu le 5 janvier 2025 à Goma, chef-lieu de la région.
Le Mpox, causé par le virus de la variole du singe (un orthopoxvirus apparenté à celui de la variole), se manifeste généralement par une éruption cutanée vésiculaire ou pustuleuse, souvent accompagnée de fièvre, d’un malaise général et d’une lymphadénopathie. La vaccination constitue une mesure préventive clé pour limiter la propagation de cette maladie.
JENOVIC SHAKA
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