Alors que la campagne électorale debut ce dimanche 19 novembre 2023, les candidats présidents de la République n’ont toujours pas bénéficié de la sécurité adéquate comme mentionnée par les dispositions de la CENI.
Candidat à la présidentielle, Constant Mutamba a dans un communiqué de presse exprimé son inquiétude à ce sujet.
Pour lui, cette situation les expose dorénavant à toute forme d’attaques et risques sécuritaires.
Constant Mutamba précise qu’en prescrit de la loi, tous les candidats président sont égaux et bénéficiaires des avantages à la même égalité.
“ Cette attitude viole allègrement l’article 110 bis de la loi électorale qui dispose qu’à la date de la publication de la liste définitive des candidats Présidents de la République, tous les candidats ont droit à une égale protection. Chaque candidat Président de la République bénéficie d’une garde de vingt-cinq policiers afin d’assurer sa sécurité jusqu’à l’investiture du Président élu. Les frais de prise en charge de cette garde sont imputés au trésor. Tous les candidats à l’élection du Président de la République sont traités sur un même pied d’égalité par les services publics et protégés par les forces de l’ordre pendant la campagne électorale ”, a-t-il ajouté dans son communiqué.
Et d’ajouter ;
“ Ne pas répondre à cette exigence légale prioritaire ferait penser à un complot en gestation contre la Loi électorale, contre la République et contre les Candidats à l’élection présidentielle. Pareil coup politique serait susceptible de graves conséquences non seulement pour les personnalités politiques concernées, mais aussi pour les pouvoirs publics. “
Signalons que c’est ce dimanche que débute la campagne électorale pour une durée de 30 jours jusqu’à la veille de l’élection proprement dite le 20 décembre 2023.