Le procès de l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, s’est poursuivi ce mercredi à la Cour de cassation, siégeant en premier et dernier ressort, malgré la récusation de deux juges pour cause de partialité.
Le ministère public a requis une peine de 10 ans de travaux forcés, estimant les preuves suffisantes pour établir la culpabilité de l’ancien ministre.
L’audience de ce 13 août a été marquée par des tensions palpables. L’un des moments forts reste l’intervention virulente de l’avocat général Sylvain Kaluila, qui n’a pas hésité à qualifier l’accusé de « délinquant », en raison de son implication présumée dans ce détournement massif.
Accusé de détournement présumé de 19 millions de dollars destinés à la construction d’une prison à Kisangani, l’ex-ministre fait face à des charges lourdes. Ces fonds auraient été transférés de manière irrégulière vers Zion Construction, une entreprise soupçonnée d’être fictive.
Après la levée de son immunité parlementaire et sa démission en juin 2025, Constant Mutamba,, continue de clamer son innocence, dénonçant une « machination politique ». Selon lui, les fonds en question seraient toujours disponibles à la Rawbank, intactes.
Dans une tournure inattendue, Constant Mutamba a mis en cause deux magistrats, notamment le président de la chambre et le juge Thomas Otshudi, qu’il accuse de partialité. Ces accusations ont mené à leur récusation, acceptée par la cour avant la reprise des audiences.
Naomie Kiazi


					
					
					
					
					
																		
																		
																		
																		
																		
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