Vaillant soldat au front, le colonel Mamadou Ndala des Forces armées de la République Démocratique du Congo est tombé dans le champ d’honneur un certain 2 janvier 2014 dans une embuscade à la sortie Nord de la ville de Beni au Nord-Kivu.
10 ans après , cet officier mort à l’âge de 35 ans, a été couronné à titre posthume officier Général des Forces armées de la République.
Que retenir de sa mort ?
Devenu le chouchou du public après avoir été un des éléments à la tête de la débâcle du mouvement rebelle du M23 dans la partie sud du Nord-Kivu, le colonel Mamadou Ndala, chef du 42e bataillon commando de l’Unité de réaction rapide à cette époque, n’avait qu’une mission en tête, en finir avec les groupes armés rebelles dans la partie est du pays.
Arrivé à Beni pour combattre contre les rebelles ADF et ainsi mettre fin aux tueries des civils, ces derniers ont placé une ambuscade contre cet officier et qui a perdu la vie sans accomplir sa mission de restaurer la paix dans cette région sous insécurité.
Depuis, les ADF persistent dans cette partie et sèment terreur et désolation et plusieurs civils en sont victimes de ces rebelles.
Depuis sa mort, les instances judiciaires compétentes avaient ouvert un procès qui s’était soldé par la condamnation de plusieurs personnes dont 5 à mort. Parmi les condamnés figurait le lieutenant colonel Nanzu Borocho.
Actuellement dans cette région, le coalition des forces entre les FARDC et l’UPDF de l’armée ougandaise unissent leur force pour traquer ces ADF. Une mission qui avance bon train.
Plusieurs congolais ont décelé en cet officier le sens du patriotisme qu’il n’a cessé de démontrer, sa détermination à servir la patrie et à maintenir la paix dans ce pays tant convoité pour ses richesses du sous-sol. C’est depuis plus de 30 ans que la partie est de la RDC est attaquée par les forces extérieures. Plusieurs opérations ont été menés pour combattre ce fléau.
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