Kisangani, juillet 2025 —
Depuis le lancement de son Programme d’action basé sur cinq piliers stratégiques, l’Exécutif provincial de la Tshopo affiche une volonté claire : construire une province stable, productive, résiliante et connectée.
Les deux premiers piliers, consacrés à la gouvernance et à l’économie, posent les fondations d’un développement intégré et durable.
Pilier 1 : Gouvernance — Asseoir l’autorité de l’État et restaurer la confiance


La Tshopo fait de la gouvernance un pilier essentiel pour garantir la paix sociale et la bonne gestion publique. Les actions suivantes ont été concrètement mises en œuvre :
• Stabilité institutionnelle : une collaboration apaisée entre l’Assemblée Provinciale et l’Exécutif ;
• Dotation de véhicules de fonction : 5 véhicules pour le Bureau de l’Assemblée, 15 pour les membres du Gouvernement et cadres du Cabinet ;
• Doublement de la dotation mensuelle de l’Assemblée provinciale, atteignant 200 millions CDF/mois, pour un total annuel de plus de 2,6 milliards CDF ;
• Sécurité renforcée : près de 834 millions CDF mobilisés pour appuyer les patrouilles, la traque des miliciens, et la lutte contre le banditisme armé ;
• Lutte contre les stupéfiants et armes illégales, avec un accent particulier sur les boissons fortement alcoolisées, le chanvre, le tramadol, etc. ;
• Organisation d’audiences foraines, soins et obsèques pour les victimes d’insécurité urbaine ;
• Mise en réseau interprovincial : création d’un Cadre de Concertation avec les anciennes provinces issues de la Province Orientale pour mutualiser les réponses sécuritaires ;
• Construction d’une salle d’audience à la prison centrale de Kisangani grâce aux partenaires ;
• Ouverture d’un Bureau de représentation de la Tshopo à Kinshasa, situé sur le Boulevard du 30 Juin, pour renforcer la visibilité de la province au niveau national ;
• Missions de proximité dans les territoires (Bafwasende, Isangi, Basoko), accompagnées de la dotation de 20 motos, 2 hors-bords et 2 pirogues aux services déconcentrés.


Pilier 2 : Économie, capital naturel et finances — Revaloriser la terre, dynamiser les territoires
La Tshopo se dote des outils économiques nécessaires pour relancer la production et garantir un cadre financier moderne.
Secteur agricole : nourrir la population, structurer les filières
Le Programme d’Appui à l’Intensification et à la Valorisation Agricole (PAIVA) a permis :
• La distribution massive de semences et intrants :
• 942 000 m de boutures de manioc,
• 200 000 kg de maïs,
• 220 000 kg de riz paddy,
• 40 000 kg de légumineuses,
• 4 000 tonnes d’engrais (NPK et Urée) ;
• La dotation en matériel agricole :
• 7 motos,
• 5 tracteurs avec accessoires,
• 10 000 houes,
• 1 000 kits complets d’outils aratoires.
Secteur de l’énergie : électrifier la province, sortir de l’ombre
Pour répondre au défi énergétique, plusieurs projets structurants sont en cours :
• Construction d’une micro-centrale hydroélectrique sur la rivière Abolokwa (Territoire de Banalia), la première d’un projet de 7 micro-centrales dans chaque territoire ;
• Centrale photovoltaïque de 40 MW : la voie d’accès au site est ouverte, les travaux préparatoires lancés ;
• Dotation de deux centrales thermiques (3 MW et 1 MW) à la SNEL, dans le cadre d’un contrat avec le BCECO, exécuté par ABC SODIMEL.


Secteur des finances : pour une fiscalité moderne et performante
La Direction Générale des Recettes de la Province de la Tshopo (DGRPT) a connu une modernisation sans précédent :
• Numérisation des services, guichet unique modernisé, nouveaux logiciels de gestion ;
• Réorganisation du cadre organique, promotions et formation du personnel ;
• Installation de dispositifs de contrôle, surveillance et traçabilité des recettes ;
• Cartographie complète des grands assujettis fiscaux ;
• Renouvellement du parc informatique et digitalisation des rapports sectoriels ;
• Révision du Protocole d’accord sur la taxe spéciale conventionnelle de reconstruction.
Secteur de l’économie et de l’entrepreneuriat : pour un marché régulé et équitable
Des mesures ont été prises pour encadrer les marchés et soutenir les PME :
• Stabilisation des prix du ciment, des produits pétroliers et des denrées de première nécessité ;
• Encadrement des opérateurs économiques locaux ;
• Modification du protocole d’accord avec la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) pour une meilleure régulation des relations entre l’administration et le secteur privé.
Une dynamique territoriale qui prend forme
Grâce à ces deux premiers piliers, la Province de la Tshopo affiche une vision claire :
“Mettre la gouvernance au service des territoires et faire de l’économie un levier de souveraineté locale.”
L’ancrage de ces réformes dans les réalités du terrain, couplé à une gestion proactive et à des partenariats stratégiques, augure d’un avenir plus stable et plus prospère pour l’ensemble des communautés de la province.
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