RDC: Les organisations de la société civile et mouvement citoyen exigent l’annulation des élections du 20 décembre

Suites aux fortes irrégularités constatés lors de la tenue des élections du 20 décembre dernier, les organisations de la société civile et mouvement citoyen exigent l’annulation de ses scrutins organisés par la Commission électorale nationale et indépendante (CENI) dirigée par Dénis Kadima.

“ De ce qui précède, conformément à l’article 64 de la Constitution qui stipule que tout congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la Constitution, nous annonçons le lancement officiel des mobilisations citoyennes pacifiques, avec le peuple, à travers tout le pays, dans chaque village, commune, territoire, ville, etc. afin de faire échec aux à ceux qui tentent de conserver le pouvoir par la force, en exigeant l’annulation de ce simulacre d’élections. Ainsi, nous prendrons part à toutes les activités qui seront organisées dans ce cadre ” peut-on lire dans leur déclaration commune.

Ces organisations de la société civile et mouvements citoyens dénoncent le prolongement de 5 jours de la tenue des élections par la CENI, violant ainsi l’article 52 de la loi électorale, dans l’optique, disent-ils, de “ favoriser une fraude généralisée en profitant de la nuit pour bourrer les urnes en faveur d’un candidat à l’élection présidentielle et de candidats proches de ce dernier à d’autres niveaux. ”

Face à ce qu’ils considèrent comme “ un simulacre d’élections qui a privé des millions de nos compatriotes de leur droit de vote ”, ces structures de disent prêtes à prendre part à toutes les activités qui vont dans le sens d’exiger l’annulation des élections du 20 décembre dernier.

Il died de préciser qu’hormis les difficultés logistiques, la CENI a fait face à des multiples entraves, notamment le retard du déroulement des scrutins dans certains centres, leur poussant à prolonger jusqu’à dimanche dans d’autres centres mais aussi les actes de vandalisme de leurs matériels électoraux dans quelques coins du pays, empêchant à près de 3000 centres de fonctionner normalement.