L’observatoire de la liberté de la presse en Afrique (OLPA) et le partenariat pour la protection intégré (PPI) ont dévoilé un rapport global sur la situation de la liberté de la presse en République démocratique du Congo dans une période comprise entre janvier jusqu’à décembre 2024. Au total, 133 cas ont été notifiés dont 77 documentés par OLPA, 41 par le PPI et 15 cas enregistrés par les deux organisations.
Ce rapport précise que 115 hommes et 12 femmes ont été victime dont 101 issues de la presse audiovisuelle (radios et télévisions), 22 cas de la presse en ligne et 2 de la presse écrite, ainsi que 2 indépendants. Ces différentes atteintes ont été enregistrées dans 17 provinces sur les 26 que compte la RDC, notamment : le Sud-Kivu avec 34 cas, l’équateur avec 25 cas, le Nord-Kivu avec 21 cas, l’Ituri avec 13 cas, Kinshasa avec 9 cas, Tanganyika avec 7 cas, le Kasaï oriental avec 5 cas, Lomami 4 cas, Kasaï-Kwango et Sankuru avec 3 cas chacune. Le Haut Katanga, le Haut-Uele, le Kasaï central, le Kwilu, la Tshopo et le Tshuapa viennent en dernière position avec 1 cas chacune.
Dans cette atteinte à la liberté de la presse, certains journalistes ont été tués ou assassinés, porté disparu, emprisonné, incarcéré, interpellé, agressé, des médias menacés avec la pressions des administratives, économiques et judiciaires. Cette situation des journalistes s’est aggravée à l’est de la RDC, particulièrement dans la province du Nord-Kivu où sévit la rébellion du M23 ainsi que les provinces du Maï-Ndombe avec le phénomène Mobondo, la province de l’Ituri, du Maniema et du Sud-Kivu avec l’activisme des groupes armés. À cela s’ajoute des personnalités du pouvoir public qui mettent lq pression sur les journalistes.
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