En marge de la 79e assemblée générale de l’organisation des Nations-Unies, le Président de la République Felix Tshisekedi s’est entretenu ce mardi avec le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
Les deux personnalités ont échangé sur la situation sécuritaire et humanitaire dans la partie de la RDC.
A en croire la presse présidentielle, le Chef de l’État et son hôte ont aussi évoqué l’évolution du Processus de Luanda pour parvenir à une paix juste et durable dans la région des Grands Lacs. Le SG de l’ONU a réitéré le soutien des Nations Unies aux initiatives de paix régionales.
À New York, la 79e assemblée générale de l’ONU se tient du 22 au 27 septembre 2024. Cette année, les échanges portent sur le thème : “ Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures ”.
En août dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU avait adopté une résolution par laquelle il autorise la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) à fournir un soutien opérationnel et logistique à la mission de paix de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), une organisation régionale.
Par sa résolution, le Conseil autorise la MONUSCO à soutenir la SAMIDRC en renforçant la coordination, l’échange d’informations et l’assistance technique, ainsi qu’en lui permettant de faire appel aux moyens logistiques et aux capacités militaires de la MONUSCO, dans la zone de déploiement de celle-ci.
Il s’agit notamment pour la MONUSCO de fournir des conseils et un appui techniques concernant la protection des civils, y compris les femmes et les filles, la protection de l’enfance, la prévention de la violence sexuelle liée aux conflits, la prévention des dommages causés aux civils, la coordination civilo-militaire, le désarmement et la gestion des armes et des munitions.
En ce qui concerne la résolution de Luanda, le Conseil s’est félicité de l’accord de cessez-le-feu signé par la RDC et le Rwanda le 30 juillet avec la médiation de l’Angola et avait appelé à “ une cessation durable des hostilités ”.