Le président du Front des Jeunes pour les Sursauts Patriotiques (FJSP-Fatshi20), Timothée Lenoir a tenu sa toute première conférence de presse ce samedi à Kinshasa, après sa remise en liberté.
Devant les professionnels des médias, le leader kinois a déclaré que son dossier était vide et il ne se reprochait de rien.
“ Je suis un citoyen congolais, nul n’est au-dessus de la loi dit-on. Si on estime que Timothée Lenoir a commis une infraction, j’estime que je devrais être bénéficiaire d’une invitation et j’allais me présenter calmement et sans problème, parce que je suis du pouvoir et la vie est faite de choix ”, a expliqué le président du FJSP-Fatshi20 dès sa prise de parole.
“ Mon arrestation était un enlèvement total parce que, dans un état de droit, peu importe le dossier (politique, sécuritaire, et surtout pour quelqu’un du pouvoir, on ne peut pas venir m’arrêter à 23h. J’ai vécu une menace, violence et brutalité par des gens des différents services entre autres la police, les fardc et les hommes armés non identifiés ” a-t-il ajouté.
Malgré la cette mauvaise pratique manifesté par les hommes qui l’avaient enlevé, Timothée Lenoir salue le professionnalisme du Conseil National de la Cyberdéfense ( le service qui était en charge de son arrestation).
Qui avait réellement enlevé le leader kinois ?
Pour raison d’éthique et par son sens élevé de loyauté, Timothée Lenoir garde les noms des personnes ayant planifié son arrestation et laisse entendre qu’il était cité dans quelques dossiers dont il ne se reprochait de rien et les services devraient faire leur travail pour voir claire face à ces accusations.
La première ministre n’a pas une équipe solide autour d’elle c’est ce qui fait sa faiblesse. Par contre, elle encourage cette dernière à multiplier les efforts pour mieux gérer son gouvernement.
Elle a de l’autre côté féliciter les ministres de la justice, Constant Mutamba et celui des finances, Doudou Fwamba.
Il a de nouveau manifesté son soutien au chef de l’état, à la première ministre et à toutes les institutions de la République. Il laisse entendre que ce qui tue le pouvoir en place, c’est le problème de casting au niveau sélection des cadres et agents qui doivent accompagner les autorités dans les différents services pour l’intérêt de la nation. “ Là où le casting pose problème, c’est difficile d’éteindre les objectifs ”, a-t-il expliqué.
« Au Congo, le congolais est devenu ennemi de lui-même. Quand les FARDC récupèrent les territoires, personne n’en parle et si une localité tombe, c’est tout le monde qui en parle ».
Sur ce, il a évoqué la nécessité d’un gouvernement Tuluka II, pour laisser le temps à d’autres personnes d’entrer aux affaires pour un changement efficace des choses en RDC.
À la question de la révision ou changement de la constitution, Timothée Lenoir Efika soutient la démarche du chef de l’état Félix Tshisekedi, qu’il juge d’une démarche patriotique.
Avec Jonathan Suana
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