Le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale s’est réuni ce lundi avec ses partenaires pour faire un point de situation sur les trois épidémies qui continuent de menacer le pays : le Mpox, le Choléra et la maladie à virus Ebola (MVE). L’objectif étant toujours d’évaluer nos actions, identifier les défis, et renforcer ensemble notre stratégie pour mieux protéger la population.
Mpox : La mobilisation continue
Au cours de la Semaine 37, 431 cas suspects de Mpox ont été identifiés. Cela porte le total des cas suspects pour l’année à plus de 107 710. Ce qui révèle 29 772 cas confirmés au total et 182 cas confirmés durant la semaine en cours.
Face à cette situation, les efforts de vaccination s’intensifient. Au total, plus de 642 802 personnes ont déjà été vaccinées, dont 39 464 avec le vaccin LC16 dans six zones de santé de Kinshasa. Pour faire face à la hausse des cas dans certaines provinces, de nouvelles équipes de terrain seront déployées, et l’utilisation de deux vaccins différents est prévue pour les prochaines semaines.
Choléra : Une lueur d’espoir, mais pas de relâchement
Nous observons une tendance encourageante : le nombre de cas et de décès liés au choléra est en baisse. Néanmoins, l’épidémie reste active dans certaines zones, comme la province de l’Équateur.
Pour la seule Semaine 37, 1 186 nouveaux cas suspects ont été enregistrés, avec 33 décès. Depuis le début de l’année, cela porte le nombre total de cas suspects à 53 902 et le nombre de décès à 1 601. Il est crucial de noter que 61 % des cas suspects des quatre dernières semaines proviennent des provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Maniema.
Ebola : Une réponse rapide et ciblée
La maladie à virus Ebola est une préoccupation majeure, avec 47 cas confirmés et 25 décès enregistrés depuis le 4 septembre. Le taux de mortalité est de 61 %. La zone de santé de Bulape est la plus touchée, mais l’épidémie s’étend à d’autres aires comme Bambalayi.
Pour mieux prendre en charge les patients, un deuxième centre de traitement a été ouvert. Une nouvelle stratégie de vaccination ciblée démarre cette semaine pour protéger les populations les plus vulnérables. La bonne nouvelle, c’est que les premiers guéris ont pu rentrer chez eux. Ils joueront un rôle essentiel pour aider leurs communautés et lutter contre la peur et la stigmatisation.
La réunion a mis en lumière un point essentiel : la force de notre riposte réside dans la collaboration. Le rôle des leaders et des relais communautaires est vital pour informer, éduquer et protéger.
Les partenaires présents ont réaffirmé leur soutien à la RDC. Ils s’appuieront sur le Centre des Opérations d’Urgence en Santé Publique (COUSP)pour coordonner leurs actions et s’assurer que les ressources arrivent là où elles sont le plus nécessaires.
Cellcom MinSanté
