Un aéronef a été ciblé par un bombardement à l’aérodrome de Kigoma, situé dans le territoire de Walikale, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC). L’attaque, dont l’origine reste inconnue, a causé la mort de sept personnes, parmi lesquelles locales, d’ après des sources de la place.
L’appareil était utilisé pour le ravitaillement et le déploiement d’éléments du mouvement rebelle M23 et de ses alliés à Walikale Centre. Ce bombardement soulève des interrogations sur l’identité des victimes étrangères et leur rôle dans cette région marquée par des tensions persistantes.
Les affrontements entre les forces loyalistes et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, continuent de nourrir l’instabilité dans cette partie du pays. Les circonstances exactes de l’incident et les responsables de cette frappe n’ont pas encore été identifiés. Le M23 avait annoncé, dans un communiqué publié samedi dernier, un repositionnement de ses troupes à Walikale Centre et dans ses environs. Cette mesure avait été saluée par le Rwanda, le Qatar et la RDC. Cependant, des sources locales rapportent que les rebelles poursuivent leur déploiement par voie aérienne et terrestre, avec l’intention de mener des attaques vers Kisangani dans la Tshopo.
L’ armée congolaise a dénoncé la violation du cessez-le-feu par le M23/AFC, soutenu par le Rwanda ce jeudi 27 mars dans un communiqué de presse rendu public. Les rebelles n’ont pas encore réagi à ces accusations.
JENOVIC SHAKA
