La bataille pour le perchoir de l’Assemblée nationale, en vue de succéder à Vital Kamerhe, s’annonce particulièrement disputée. Trois candidats, tous issus de l’Union sacrée de la nation (USN), la plateforme politique soutenant le président de la République Félix Tshisekedi, ont officiellement manifesté leur intérêt pour ce poste stratégique.
Ministre de l’Industrie jusqu’à récemment, Aimé Boji a démissionné du gouvernement afin de présenter sa candidature à la présidence de la chambre basse du Parlement. Plusieurs sources indiquent qu’il serait le favori de la haute hiérarchie de l’Union sacrée, bien que son choix ne fasse pas l’unanimité. Son parti, l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), ne s’est toutefois pas encore exprimé publiquement sur cette décision.
Le second candidat, Christophe Mboso, ancien président de l’Assemblée nationale et actuel deuxième vice-président, entend bien tenter de reconquérir le poste qu’il a déjà occupé. Il affirme vouloir mettre son expérience au service de la République. Déjà candidat aux primaires de l’Union sacrée, qu’il avait perdues face à Vital Kamerhe, Mboso voit dans cette nouvelle élection une occasion de revanche et réaffirme sa détermination à reprendre son ancien fauteuil.
Enfin, Jean-Baudouin Mayo Mambeke, lui aussi membre de l’UNC de Vital Kamerhe, se positionne comme le troisième prétendant. Il estime que le poste devrait revenir à son parti et se dit pleinement disposé à assumer cette responsabilité.
Du côté de l’Union sacrée, le secrétaire permanent André Mbata a appelé les candidats à déposer, au plus tard le 24 octobre, leurs dossiers complets de candidature, comprenant une lettre de motivation, un curriculum vitæ détaillé et deux photos passeport.
Leave feedback about this