La République Démocratique du Congo et la République de Chine ont signé un 5è avenant de la convention de collaboration conclue en avril 2008.
Cet avenant va permettre à la RDC de disposer de 7 milliards USD pour construire 6.000 km de routes dans 15 ans en RDC en raison de 400 km par an.
Kinshasa, le Grand Équateur, le Kasaï-Oriental, le Haut- Lomami et le Lualaba, sont les provinces ciblées pour la construction de ces routes dont les travaux seront lancés au mois d’avril.
À Kinshasa, il est prévu la construction d’une première route reliant Mbudi, UPN, Kimwenza,
N’djili-Brasserie, l’avenue Ndjoko à l’aéroport de N’djili. La deuxième route partira de la Gombe le long du fleuve jusqu’à l’aéroport international de N’djili.
La troisième reliera Mbuji-Mayi,Muene-Ditu,
Kaniama,Kalemie, Luena à Nguba.La
quatrième partira de Mbuji-Mayi,Kabinda,
Kindu,Bukavu,Goma et la cinquième Akula au grand-equateur.
Se référant à un rapport publié en février 2023, l’IGF mettait en évidence d’Importants décaissements effectués en faveur des entreprises chinoises établies en RDC, mais de très faibles investissements en infrastructures au profit du pays.L’Inspection générale des finances avait ainsi relevé plusieurs cas de déséquilibre dans cet accord qualifié de
« contrat du siècle ».
Elle notait une « modicité des investissements des infrastructures » et c’est ce qui a amené à la révision dudit contrat.
Alexis Gisaro, ministre d’État, ministre des Infrastructures et Travaux publics a fait savoir que cet avenant consacrait aussi la participation de la RDC dans le capital de SICOHYDRO de Busanga à hauteur de 40% et GEC à hauteur de 60%.
La RDC avait négocié, il y a 16 ans, un contrat avec le GEC prévoyant l’octroi de gisements de cobalt et de cuivre en échange de la construction des infrastructures. En 2023, le chef de l’État Félix Tshisekedi estimant qu’il ne profitait pas aux intérêts congolais avait demandé sa révisitation.
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