Durant le second mandat de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo comme président de la république démocratique du Congo , un jeune activiste emblématique fait l’objet d’une cible d’attaque dans les viseurs de ceux qui ne veulent pas ressoudre par le dialogue la situation sécuritaire incertaine dans la partie Est du pays et pourtant ils sont des tireurs de ficelles à chaque moment que la situation de l’insécurité s’en venime. C’était sans rire lorsque l’ancien président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso disait du haut du perchoir à ses collègues députés : »de quitter les groupes armés ».
Ce jeune activiste emblématique et coordonnateur national de l’ong programme multisectoriel pour la vulgarisation et la sensibilisation PMVS est Ludovic Kalengayi qui fait l’objet d’une incarcération injuste, jetté au gouffre de la Demiap il y a maintenant 9 mois. Dans le motif de son arrestation, un nouveau type de mensonge s’élève, celui d’indexer l’autre comme ennemi car il préche le dialogue, ce venin qui circule pour distiller haine et mensonge au sein de la classe politique congolaise.
Eu égard à la lutte du radical opposant Étienne Tshisekedi pour l’Etat de droit, il est plausible de s’interroger un tout petit peu sur ce qui se cache derrière l’arrestation de Ludovic Kalengayi ? De quoi l’accuse-ton et pourquoi ?
Faisant de l’activisme socialement actif, Ludovic Kalengayi est un jeune passionné de la révolution pour le développement de son environnement, raison pour laquelle il met en place son organisation “PMVS”, entendez Programme Multisectoriel pour la Vulgarisation et la Sensibilisation, une structure de la société civile essentiellement tournée vers l’idéal de la cohésion nationale, le dialogue collectif, le bien être universel et l’amélioration de conditions sociale de la population congolaise.
Véritable as de la communication, le coordonnateur du programme multisectoriel pour la vulgarisation et la sensibilisation PMVS Ludovic Kalengayi est un nationaliste sans précédent qui dénonçait sans relâche le discours de haine et de xénophobie à l’égard des tutsi congolais dans les provinces de Sud-Kivu et Nord-Kivu. Il est à l’image de grands activites mondiaux notamment Martin Luther King et Nelson Mandela, un libre penseur et un artisant de la paix par le dialogue. Il ne cesse de faire des propositions au gouvernement congolais sur les pistes de solutions face à la situation d’insécurité dans la partie Est de la RDC. Ludovic Kalengayi ne rate pas une occasion de prêcher le dialogue entre les minorités ethniques dans la partie Est de la RDC, une démarche soutenue par différentes structures humanitaires qui voient une lueur d’espoir pour la paix dans cette région.
Sous pression, cette démarche du dialogue aujourd’hui suggèrée par le président angolais Joao Laurencio semble prendre les dessus sur les approches de guerre qui n’apportent que division et crise humanitaire. Sans relâche, le coordonnateur national Ludovic Kalengayi n’a jamais cessé de suggèrer aux autorités politiques de solutionner le problème de la minorité éthnique par l’analyse des causes profondes des conflits dans la partie Est de la RDC.
Sans le savoir, sa lutte pour la population congolaise lui attirait la haine silencieuse et la xénophobie sans précédent de certains dignitaires au pouvoir. À la surprise générale et à l’étonnement de la société civile congolaise, Ludovic Kalengayi dénonçait dans les rues de Kinshasa devant le bureau de la société de télécommunication orange, le mauvais traitement qu’un Directeur Général, de surcroît un expatrié soumettait les agents, comme des véritables esclaves au service d’un duc de qui leurs vies dépendent.
Dans ce contexte où la pression sur le DG de la société orange se fait sentir, le dialogue pour améliorer la situation salariale des agents devient une nécessité. D’où la flexibilité du Directeur de la société orange de céder au dialogue en invitant le coordonnateur national du PMVS Ludovic Kalengayi a une entrevue à l’hôtel Pullman pour lui faire part des revendications légitimes des agents. Se rendant au lieu de rendez-vous, sans ce rendre compte de la ruse ficelée pour lui faire taire étant donné qu’il devenait un citoyen gênant, Ludovic Kalengayi tombe dans les pièges d’une arrestation arbitraire dont-il ne connaît pas le motif exact.
Au milieu de ce rififi, la situation que traverse Ludovic Kalengayi est complexe dans un pays où la ligne entre le droit à la défense est légitime et où le traitement inhumain est condamné devient floue.
Ici, les services de renseignement apparaissent comme le chef d’orchestre, maniant violations de droits de l’homme, et parfois, plutôt que de les défendre et de les respecter, ils les violent sans doute consciemment car ils détiennent le monopole de la violence légitime. Mais où est donc passée la respectabilité de droits de l’homme, cette noble notion qui guide un Etat véritablement de droit, lequel état qui devrait chercher la vérité sans jamais devenir l’outil d’un règlement de comptes, un état qui ne prive pas pendant 9 mois un citoyen congolais de se présenter devant son juge naturel ?
La réaction de l’Ong Programme multisectoriel pour la vulgarisation et la sensibilisation PMVS à l’attitude des services de renseignement se trouvent dans ses différentes correspondances telle une lionne en colère, refutant et dénonçant l’arrestation de son coordonnateur face aux accusations diffusées sans filtre.
Les services de renseignement sont devenus la symbolique des pratiques inquisitoriales qui vous accusent sans la moindre possibilité de revendiquer le droit d’avoir accès à son juge naturel.
Les services de renseignement institués pour une cause de servir le peuple se transforment en un véritable tribunal, où tout citoyen pourchassé est d’avance coupable et devra coupure dans ses locaux portant ainsi la chasuble du traître . Et là, le droit à la légitime défense s’effondre. Il n’y a plus de droits à respecter pour le citoyen dans le drap des services de renseignement, plus de juge naturel. Il y a une procédure qui domine, celle inquisitoriale .
C’est ici l’occasion pour le Programme multisectoriel pour la vulgarisation et la sensibilisation PMVS d’interpeller le gouvernement congolais que c’est à cause du combat pour la paix, le dialogue et la stabilité que son coordonnateur national Ludovic Kalengayi a été arrêté le 10 mai 2024 à l’hôtel Pullman et croupi dans les locaux de service de renseignements sans avoir accès à son juge naturel.
Tout en demeurant fidèle à sa ligne de départ notamment promouvoir le dialogue pour résoudre les causes profondes des conflits, le Programme multisectoriel pour la vulgarisation et la sensibilisation PMVS a manifesté aussi son soutient à l’iniative de la CENCO et l’ECC.
En tant que mouvement de la société civile, le Programme multisectoriel pour la vulgarisation et la sensibilisation PMVS exige la libération de son coordonnateur national Ludovic Kalengayi, considéré comme un symbole de la paix et de la résolution des causes profondes des conflits en République Démocratique du Congo.
Dans la foulée, un membre important de service de renseignements qui s’est confié à nous, révèle que le coordonnateur national Ludovic Kalengayi ne cesse de clamer son innocence en ces termes : «J’ai été arrêté injustement, seulement parce que j’avais dénoncé les injustices à la société orange, on me détient illégalement pour qu’après 9 mois qu’on m’accuse de trahison, sans preuves, à cause de mes analyses dans les émissions, sur ce, je veux être devant mon juge naturel, je veux la paix».
Henry NGINDU, journaliste, Monsieur le Sapiteur.