La coordination du Système de Gestion de l’Incident (SGI) de la riposte contre la maladie à virus Ebola (MVE) a tenu, le samedi 25 octobre à Bulape, un point de presse consacré à l’évolution de la situation épidémiologique et aux rumeurs persistantes au sein de la communauté selon lesquelles la maladie serait déjà éradiquée.
Face aux journalistes, l’Incident Manager, M. Kitenge Richard, accompagné de son adjoint et du Dr Mory, représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a tenu à apporter des précisions importantes :
« La maladie n’est pas encore totalement terminée. Le dernier patient est sorti guéri du centre de traitement le 19 octobre. Le compte à rebours de 42 jours — soit deux cycles d’incubation — a débuté le 20 octobre. Cette période d’observation exige une surveillance renforcée pour garantir une fin sûre et maîtrisée de la flambée », a-t-il expliqué.
Au cours de la séance de questions-réponses, M. Kitenge a abordé plusieurs sujets d’intérêt, notamment :
• la contribution des équipes de l’Institut National de Santé Publique (INSP) et de ses partenaires sur le terrain ;
• le rôle stratégique du Centre Opérationnel d’Urgence de Santé Publique (COUSP) dans la coordination des activités ;
• la situation de la paie des prestataires impliqués dans la riposte ;
• et la poursuite des opérations jusqu’à la déclaration officielle de la fin de l’épidémie.
De leur côté, l’Incident Manager adjoint, M. Gaston Tshapenda, et le Dr Mory de l’OMS ont insisté sur la nécessité de respecter scrupuleusement le compte à rebours et de combattre les fausses informations susceptibles d’induire la population en erreur.
En conclusion, M. Kitenge Richard a salué la réactivité du gouvernement congolais, à travers l’INSP, ainsi que le soutien constant des partenaires techniques et financiers dans la gestion de cette 16ᵉ flambée d’Ebola.
Grâce à ces efforts conjoints, la maladie demeure contenue à Bulape, signe tangible de l’efficacité d’une riposte coordonnée et rigoureuse.
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