Le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé que le système informatique de la centrale électorale a fait object d’une attaque et tentative de piratage jamais observées auparavant.
Plus de 1 300 attaques informatiques en l’espace de 24 heures ont été signalées, une tentative massive et coordonnée de perturber les opérations électorales en cours dans les circonscriptions de Masi-Manimba et Yakoma.
“ Le système informatique de la CENI a fait objet d’attaques et de tentatives de piratage jamais observées avant. En 24h, nous avons bloqué 1303 attaques venant des États-Unis, Hong Kong, de la France ”, a-t-il déclaré.
Selon le président de la CENI, “ ces attaques ciblaient les infrastructures numériques de l’institution, incluant notamment les systèmes de gestion des données électorales et les plateformes de suivi des résultats. Ces tentatives consistaient en des connexions non autorisées, des logiciels malveillants et des tentatives d’exploitation de failles pour accéder à des informations sensibles ou manipuler les systèmes. ”
Ces attaques ont été identifiées venant des pays étrangers en l’occurrence des États-Unis, de Hong Kong et de la France. Cependant, la nature exacte des motivations derrière ces cyberattaques ne sont pas encore totalement éclaircie, même si la causé par défaut serait de “ déstabiliser le processus électoral et à saper la confiance des citoyens congolais dans l’intégrité du scrutin. ”
Malgré ces cyberattaques, le Président de la centrale électorale précise que les systèmes informatiques de l’institution avaient résisté à ces tentatives grâce à des mesures de sécurité renforcées et des pare-feux sophistiqués. Les équipes techniques mobilisées ont pu bloquer toutes les intrusions et préserver l’intégrité des données électorales.
“ Ces attaques ne visent pas seulement nos systèmes, mais également la crédibilité de l’élection elle-même ” a avancé le président de la CENI.
Il a souligné l’importance de garantir la transparence et la fiabilité du processus, tout en réaffirmant son engagement à poursuivre le déroulement des élections dans des conditions sécurisées et à informer régulièrement les parties prenantes, y compris les observateurs nationaux et internationaux, de l’évolution de la situation. Les électeurs sont appelés à maintenir leur confiance dans le processus malgré ces tentatives de déstabilisation.