Plusieurs quartier de la ville de Goma ont été de nouveau secoué par des combats il y a quelques jours . Des tirs d’armes lourdes et légers ont été nourris entre les rebelles du M23/AFC et les Wazalendo. Protégeant des militaires FARDC dans leurs bases, qui se selon réfugiés après la prise de la ville, chef-lieu du Nord-Kivu, la MONUSCO a démenti des allégations faisant face à un complot pour l’attaque contre Goma.
“ La présence de FARDC dans certaines bases de la MONUSCO s’inscrit dans ce cadre, notamment pour des raisons de protection temporaire en situation d’urgence, comme cela est prévu par le droit international humanitaire et les procédures de la Mission ”, peut-on lire dans leur communiqué.
Elle “ dément avec la plus grande fermeté les allégations gravissimes contenues dans une prétendue « alerte » circulant actuellement, faisant état de préparatifs d’une attaque imminente sur la ville de Goma qui seraient orchestrés depuis l’une de ses bases, notamment celle de l’aéroport de Goma. ”
Tout en privilégiant le processus de paix et de stabilité, la MONUSCO tient à préciser qu’aucune activité de cette nature n’a jamais eu lieu ni ne saurait être tolérée dans ses installations. Ces accusations sont non seulement fausses, mais également extrêmement dangereuses, dans un contexte déjà marqué par de fortes tensions sécuritaires. La Mission dénonce ces rumeurs malveillantes qui visent à ternir son image, à semer la confusion et à mettre en péril la sécurité de ses personnels et des civils qu’elle est mandatée à protéger. ”
Pour l’heure, la ville de Goma est toujours sous controle, même si les Wazalendo se rapprochent de plus en plus. Même cas de figure avec Bukavu où ces compatriotes ont fait une incursion à Kavumu avant de se replier suite à un renfort des rebelles venant du Rwanda.
