À l’occasion de la 32e célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le président Félix Tshisekedi a étalé son discours au delà du contexte notamment sur les richesses du sous sol où il a exprimé sa position catégorique de brader les ressources naturelles de la République Démocratique du Congo, alors que les discussions se poursuivent à Washington.
“ Jamais, mais au grand jamais, je ne braderai les richesses de la RDC ”, a-t-il dit devant un auditoire repli majoritairement des journalistes et autres acteurs de la société civile. Pour lui, la souveraineté nationale passe avant tout et constitue une démarche non négociable, face àappétits extérieurs des ressources du pays.
Tshisekedi a également averti contre toute forme de manipulation issue des négociations en cours. « Nous devons prendre notre destin en main », a-t-il insisté, appelant à une mobilisation nationale pour préserver les intérêts stratégiques de la RDC.
La déclaration présidentielle intervient dans un contexte de tensions géopolitiques et d’appétits croissants pour les minerais stratégiques congolais — notamment le cobalt et le cuivre — essentiels à l’économie mondiale. Ce rappel à l’ordre s’inscrit dans une stratégie de fermeté face aux convoitises étrangères, tout en affirmant la volonté de tirer un meilleur profit de ces ressources au bénéfice du peuple congolais.
Selon plusieurs analystes, cette posture pourrait redessiner les contours des futures relations entre la RDC et ses partenaires internationaux. Elle est aussi perçue comme un appel à l’unité nationale autour de la défense du patrimoine commun.
En réaffirmant sa détermination, Tshisekedi adresse un message sans ambiguïté : les ressources naturelles de la RDC ne sont pas à négocier, et leur protection restera une priorité de son mandat.
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