Occupée depuis quelques semaines par les rebelles du M23/AFC, soutenus par l’armée rwandaise, la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu fait face à une recrudescence de criminalité. Avec l’absence de l’état, la population s’adonne à la justice populaire contre des présumés criminels et bandits qui sèment la terreur. Au total, 10 d’entre eux ont été tués en l’espace d’une semaine.
Selon un média local, trois présumés bandits armés ont été brûlés vifs par des habitants en colère à Goma, après avoir été accusés d’avoir tué un civil, Richard Kabambi, dans le quartier Mugunga. Ces asssaillants ont attaqué la victime dans sa résidence, avant qu’ils ne soient maîtrisés par la population puis brûlés vifs. Un autre voleur a été appréhendé et brûlé alors qu’il rançonnait les habitants, rapporte la même source.
Cette montée de cas de criminalité est dûe, selon la société civile, à l’évasion de la prison de Munzenze suite à l’offensive des rebelles du M23/AFC, soutenus par le Rwanda. En moins d’une semaine, la population s’est prise en charge face à l’absence de l’état dans la ville et à installé une justice populaire face à toute tentative de criminels afin de retrouver sa quiétude.
