À travers une correspondance signée le samedi 11 janvier 2025 par le secrétaire de l’ordre Emery LUYEYE, le conseil de l’ordre du barreau du kwilu, ex barreau de Bandundu a contre toutes attentes et de manière suspecte décidé de déchoir l’actuelle numéro 1 de ce barreau, la batonnière Béatrice Dimonekene Mabanza pour manquement aux devoirs de délicatesse et de dignité, sans donné trop de détails.
Cette nouvelle fait jaser dans le milieu judiciaire car, toutes les manœuvres sordides et illégales du bâtonnier Benoît EPOTA de demeurer patron de cette structure, après avoir organisé il ya quelques temps des élections chaotiques ayant conduit la batonnière Béatrice Dimonekene Mabanza à la tête de ce barreau et lui même à la tête du conseil de l’ordre sont mises en nue.
Selon les informations fiables des sources dignes de foi qui nous proviennent du barreau du Kwilu, lors de la cérémonie de remise et reprise , la Batonnière Béatrice Dimonekene Mabanza n’avait rien reçu comme instrument du pouvoir. Aucun cachet , ni chècquier , moins encore un numéro de compte n’a été remis à la pauvre Batonnière, assimilée à une marionnette manipulée par le bâtonnier sortant. Toujours selon les mêmes sources, le bâtonnier sortant Benoît EPOTA devenu doyen, s’est adjugé le titre de Trésorier et président du conseil de discipline, chose qui n’a jamais existé dans l’histoire du barreau congolais.
L’invalidation de la batonnière Béatrice Dimonekene Mabanza par des méthodes barbares, méconnues du barreau est tout simplement la concrétisation du plan machiavélique mise en place par le bâtonnier Benoît EPOTA qui redevient numéro 1 de ce barreau pour un troisième mandat ; chose impensable et inédite.
Il est quand même curieux qu’ un avocat, Bâtonnier soit-il, ait un champ libre pour déverser sur la place professionnelle toutes sortes de fraudes ,malfaisance et intrigues professionnelles à la manière des politiciens véreux dans un corps réputé discipliné sous d’autres cieux avec des organes disciplinaires réellement craint et intransigeant sur le plan de la discipline. Il revient ainsi au CNO de s’ assumer.
Pour certains observateurs, cette situation jette un discrédit sur tous les barreaux du pays en général et la justice congolaise en particulier, et expose le côté sulfureux de certains individus qui prennent la défense de leurs compatriotes.
Ci-dessous, le document :
La rédaction
