Le récent entretien accordé par l’ancien ministre des Finances et député national Nicolas Kazadi à la célèbre journaliste Paulette Kimuntu a suscité des réactions diverses. Sous sa nouvelle casquette de parlementaire, Nicolas Kazadi a élevé la voixcontre les structures publiques budgétivores et la gabegie dans les entreprises du Portefeuille de l’Etat non rentable.
Une nouvelle mission au parlement
Après un passage remarqué au ministère des Finances où il a installé de nouvelle pratiques de perception des impôts et taxes qui ont fait passer le budget de l’Etat de 4 milliards USD à 16 milliards USD, Nicolas Kazadi se distingue à présent sous sa nouvelle casquette de parlementaire. Ce brillant économiste, énarque, ancien de la Banque centrale et du PNUD, a été combattu pour sa rigueur lors de son passage au ministère des Finances, faussement accusé dans l’affaire des lampadaires et blanchi de manière éclatante par la justice. Elu député national dans la circonscription de Miabi, Nicolas Kazadi a décidé d’agir au cœur de l’Assemblée nationale en plaçant l’intérêt supérieur de la nation au-dessus des considérations personnelles. Ce pilier de la politique économique du président Félix Tshisekedi, s’est engagé dans la poursuite des réformes nécessaires pour le développement du pays. Aujourd’hui député de l’UDPS, il veut incarner la voix du peuple et se pose en relais essentiel entre les aspirations de la population et l’action gouvernementale.
Sous cette nouvelle casquette profondément ancrée dans les valeurs de l’UDPS, Nicolas Kazadi veut demeurer proche des réalités du terrain, conscient des difficultés que rencontrent lesCongolais au quotidien. Cette proximité avec le peuple a donné à son récent entretien avec Paulette Kimuntu une résonnance particulière, celle de la sincérité. Avec la conviction de ceux qui connaissent les enjeux de l’intérieur, et qui comprennent les sacrifices consentis par les familles congolaises pour survivre dans un contexte économique difficile, Nicolas Kazadi a fustigé, en représentant du peuple,la prolifération de structures budgétivores sans actions palpables. Il a également dénoncé les pratiques indécentes de distribution de jetons de présence exorbitants dans les entreprises non rentables qui ne gèrent pas en faveur de l’Etat actionnaire, et donc contre le peuple.
Un soutien indéfectible à Félix Thisekedi
Nicolas Kazadi imprime son action parlementaire de la marque de son soutien indéfectible au président Félix Tshisekedi comme un artisan passionné de la vision présidentielle. Le soutien de cet acteur central de la mise en œuvre des politiques économiques en RD Congo n’a jamais été synonyme d’aveuglement et le député Kazadi entend faire preuve de lucidité et de discernement dans la défense des intérêts de la population congolaise.
Dans le contexte de l’effort national mené par le président Félix Tshisekedi face à l’agression rwandaise qui menace l’intégrité de notre territoire, Nicolas Kazadi a donné de la voix, passant du rôle de comptable national à celui de leader parlementaire, porte-parole d’une nation qui exige des comptes, qui aspire à une gestion rigoureuse des fonds publics, qui refuse le gaspillage et l’injustice. Son appel à la rationalisation budgétaire par la suppression des agences et structures ministérielles budgétivores sans résultats sur le terrain, à la suite de l’instruction donnée par le président Tshisekedi en conseil des ministres, est un cri alarmant, un appel à la conscience nationale, un rappel que chaque franc dépensé doit l’être prioritairement pour le bien-être desCongolais et pour la défense de la patrie agressée.
Nicolas Kazadi a pointé les 53 agences budgétivores dont l’utilité reste floue, et dont le président de la République a demandé l’audit. Il a également dénoncé avec vigueur les jetons de présence exorbitants versés à des administrateurs d’entreprises publiques peu soucieux de rentabilité. Ces révélations ne sont pas une simple critique, mais un signal d’alarme, un appel à la responsabilité, un rappel que l’argent public appartient au peuple et doit être utilisé à son profit, dans l’esprit de combat de l’UDPS, le peuple d’abord.
Appel à la classe politique
Son sursaut moral, son appel à la classe politique à se ressaisir, à faire preuve de probité et de patriotisme, est un acte de courage, un engagement envers l’avenir de la nation. Nicolas Kazadi a agi avec la conviction que la transparence et l’efficacité sont les piliers d’une démocratie forte et prospère. Son appel à la responsabilité du pouvoir exécutif sur les performances des services publics est un appel à l’effort dans la gouvernance nationale, un rappel des objectifs de bien être attendus par tous les Congolais
Le député Kazadi n’est plus ministre des Finances, il veut défendre le peuple, en garant de la bonne gouvernance, il veut être son porte-voix et le défenseur de ses intérêts. Par son coup de gueule, il demande à la classe politique d’agir dans l’intérêt général. Ce changement de ton, qui contraste avec l’austérité de ses interventions comme ministre des Finances, est une prise de position courageuse. Son appel à la rationalisation budgétaire et au sursaut moral font de lui une figure parlementaire incontournable aujourd’hui.
En ces temps de mobilisation nationale derrière le président Félix Tshisekedi pour la sauvegarde de la patrie menacée par l’agression rwandaise, Nicolas Kazadi a eu raison d’élever la voix en rappelant l’importance des enjeux actuels. Ses préoccupations sont à prendre au sérieux et doivent pousser le gouvernement à agir dans la bonne direction. Face aux tentatives de détournement de ses propos prononcés avec passion lors de son entretien avec Paulette Kimuntu, j’ai pris le parti d’en restituer le sens profond, dans l’intérêt de notre camp, le camp du progrès.
Léon Engulu III
Philosophe