À Butembo, une entité urbaine du Nord-Kivu, le Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) a lancé un ultimatum de deux semaines au gouvernement congolais. Il va du 19 au 31 août 2025.
Passé ce délai, si leurs revendications ne trouvent pas de solutions concrètes, les enseignants de cette partie de la République menacent de ne pas reprendre les cours le 1er septembre prochain, date prévue par le calendrier.
Réunis en assemblée mardi le 19 août dernier, les membres du SYECO ont fustigé le non-respect des engagements antérieurement pris par les autorités de Kinshasa, dans le secteur de l’éducation.
“ Après avoir analysé l’année scolaire écoulée, nous avons constaté que toutes les promesses du gouvernement sont restées sans suite. Si les salaires du mois d’août ne sont pas payés, la rentrée sera compromise ”, a affirmé Kamate Muhaso Benito, secrétaire de la section locale.
Notons que parmi leurs principales revendications figurent la suppression des zones salariales, l’harmonisation de la prime de gratuité au niveau du primaire, ainsi qu’une réforme du système de retraite. Ce, pour offrir aux enseignants des conditions jugées plus honorables et respectueuses de leur statut, au regard de leur service déjà rendu à la République.
Kaseso Elias-thanks



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