Reproché des faits de dénigrement et de démobilisation des troupes des FARDC engagées au front, l’artiste musicien congolais Koffi Olomide s’est présenté ce jeudi 10 juillet 2024, un jour avant la date de sa convocation, au siège du Conseil Supérieur de l’audiovisuel (CSAC).
Cette convocation est conforme à l’article 62 alinéa 1er de la Loi organique n°11/001 du 10 janvier 2011. Aussi, l’artiste serait en violation de la même Loi organique et de la Directive du CSAC relative aux émissions sur le déroulement des opérations militaires au front.
“ J’ai vu les instructeurs, on a parlé et on s’est très bien compris. J’ai retenu que le chanteur Koffi Olomidé est aussi l’ambassadeur de la culture de notre pays, il devrait peut-être distiller plus de diplomatie dans son discours même si ce qu’il dit est vrai et fondé ”, a-t-il largué devant la presse au sortir de son entretien avec Christian Bosembe.
L’ambassadeur de la rumba congolaise entend bien voir les lignes bouger pour les FARDC qui défendent au front l’intégrité territoriale face aux forces négatives.
“ Au sortir d’ici, je pense à nos soldats, nos FARDC. Je pense que quelque chose de positif va se passer pour eux ”, a-t-il ajouté.
« Il n’y a pas de guerre. Nous sommes tapés. On nous gifle. On fait de nous ce qu’on veut. J’ai vu les camions de ces gens-là qui viennent tranquillement et personne pour les empêcher. J’ai vu que nos militaires vont à la guerre à moto. J’ai des larmes. Il n’y a pas de guerre. On nous traite comme des enfants. La guerre, c’est quand on tire, nous nous répliquons », c’est qu’avait déclaré lors de l’émission le Panier à la RTNC. Depuis, le journaliste présentateur Jessy Kabasele a été également suspendu par la chaîne nationale, une mesure préventive.
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