Autour du thème “ Finance internationale : quelles sont les sources de financement que peuvent saisir la RDC pour développer l’investissement des congolais ? ”, Patrick Onoya, lobbyiste et stratège en investissement a animé une conférence ce week-end à l’Université Libre de Kinshasa (ULK) dans la commune de Limete.
C’était dans le cadre de la collaboration entre les étudiants de la faculté de l’économie monétaire de l’Université de Kinshasa et ceux de l’ULK.
Soucieux du développement de la jeunesse montante, Patrick Onoya a fait de la finance internationale comme pilier de développement de l’investissement des congolais. Prêchant par l’exemple, le lobbyiste congolais en investissement a procédé à la projection du vidéo du développement du Start-up au Nigeria afin de booster les jeunes à se lancer davantage.
Cependant, P. Onoya a exprimé son désarroi de voir l’Agence National pour la Promotion des Investissements (ANAPI) se tourner vers les étrangers sans tenir réellement compte de la main d’œuvre ou du savoir faire des locaux, cas du Nigeria.
“ Pendant que les choses évoluent à grande vitesse sous d’autres cieux, au Congo, l’ANAPI recherche des investisseurs dans tous les secteurs. Et si jamais Dieu bénissait cette institution, les congolais resteront pour toujours des étrangers dans leur pays, parce que ces étrangers dans leur pays, auront investis dans tous les secteurs ” a-t-il signifié.
Indigné une fois de plus du constat amer que la RDC importe à 95% ses produits de consommation, Patrick Onoya invite le gouvernement à se mettre à l’œuvre pour porter main forte à ce secteur, aussi aux étudiants à pousser l’état congolais à s’y intéresser. Comme dit le dicton, la charité bien ordonné commence par soi-même, Patrick Onoya a une fois de plus prêché par l’exemple à travers le projet un hectare, un étudiant dans l’optique de stimuler la culture agricole.
“ il est important que tout le monde mette la main dans la pâte et voilà le pourquoi nous avons créé le projet un hectare pour un étudiant afin que chaque étudiant puisse travailler dans l’optique de stimuler cette culture agricole et pousser le gouvernement à faire mieux ” a-t-il dit, avant d’ajouter;
“ Nous avons mis en évidence en particulier un produit d’import export qui est la lettre de crédit (SBLC) qui permet à la fois de faciliter les opérations import export, mais aussi c’est un instrument puisant de la levée des fonds dans une opération d’instrument de monétisation ” a-t-il souligné.
Avec la ferme conviction de voir les choses prendre un tournant en faveur des congolais pour le développement de la nation, Patrick Onoya ne cesse de mettre son savoir faire en jeu pour proposer des solutions idoines pour le présent et le futur.