Au micro de France 24, le président du Congo-Brazzaville privilégie la voie du dialogue entre les présidents rwandais, Paul Kagame, et son homologue congolais, Félix Tshisekedi pour aplanir les tensions entre leur deux pays, craignant l’aggravation de la crise sécuritaire qui pourrait s’étendre au niveau régionale existe et se dit disponible pour servir de médiateur.
Il a rejeté les sanctions comme solution à cette agression du Rwandais sur le territoire congolais et croit en la sagesse africaine pour trouver un terrain d’entente. “ Les sanctions n’ont toujours pas réglées des problèmes”, a déclaré le président Dénis Sassou Nguesso qui précise que “ des conditions devraient être créées pour que Tshisekedi et Kagame se rencontrent. ”
Concernant la médiation qu’il mène au nom de l’Union africaine en Libye, le président salue la signature d’une charte de réconciliation entre plusieurs parties au conflit. Il reconnaît que plusieurs acteurs majeurs n’ont pas signé malgré leurs engagements à le faire. Il espère qu’une conférence de réconciliation et des élections auront lieu bientôt.
Cette déclaration intervient alors que Brazzaville et Kinshasa cherchent à renforcer leur coopération en matière de sécurité dans leurs frontières. Le ministre congolais de l’Intérieur, Raymond Zéphirin Mboulou, a déclaré lors de la 10ᵉ session de la Commission spéciale Défense et Sécurité à Kinshasa que la République du Congo “ n’a jamais été, et ne sera jamais, un refuge pour des initiatives visant à déstabiliser un pays voisin, en particulier la République démocratique du Congo. ”
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