En réponse à la trêve humanitaire de deux semaines mise en place par le Conseil des Nations Unies, la société civile de Goma a exprimé des réserves concernant l’efficacité de cette mesure pour résoudre les problèmes sécuritaires de la région.
Selon Marion Ngavo, président de la société civile des forces vives de Goma, bien que cette trêve soit urgente et nécessaire pour atténuer la crise humanitaire causée par les intenses combats entre la coalition FARDC-Wazalendo et le M23/RDF, elle ne constitue pas une solution durable aux conflits sécuritaires en cours.
Pour remédier à la situation, Marion Ngavo a proposé plusieurs alternatives notamment:
L’imposition de la règle de combat par les États-Unis : dans celle-ci, elle suggère que les États-Unis devraient exercer leur influence pour imposer une cessation des hostilités entre les parties en conflit. Aussi le retour des groupes rebelles dans leurs pays d’origine , donc tous les groupes rebelles rwandais et ougandais combattant aux côtés du M23 devraient cesser le feu et retourner dans leurs pays respectifs.
La société civile de Goma estime que des tractations diplomatiques devraient être intensifiées pour trouver des solutions durables à la crise qui pèse lourdement sur la province du Nord Kivu.
Notons que cette trêve humanitaire est de deux semaines. Nos sources sur place à Lubero rapportent que, deux jours après son début, la trêve est d’abord respectée.
Gloire Tsongo depuis Beni