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48 décès à la Manifestation anti-MONUSCO à Goma : Moïse Katumbi et Martin Fayulu chargent le gouvernement

La ville de Goma dans le Nord-Kivu a été le théâtre d’une répression violante avec au moins 48 morts selon le bilan avancé par l’AFP.

Les manifestants de la secte Uzalendo ont inondé les rues de la ville volcanique pour demander le départ de la Monusco.

Suite à ce drame, deux grand leaders de l’opposition en République démocratique du Congo ont sur les réseaux sociaux condamné ce qu’ils appellent « massacre ».

Martin Fayulu, leader de Lamuka, a dénoncé ces tueries et plaide pour l’ouverture d’une enquête sérieuse afin de sanctionner les auteurs de ce carnage.

“ Nous condamnons le carnage à Goma des membres d’un groupe révolté contre l’insécurité, perpétré par nos éléments des FARDC sous le commandement du Gouverneur Militaire du Nord-Kivu. Les dépouilles des victimes ont été traitées avec le plus grand déni d’humanité. Personne n’a le droit d’ôter la vie à un concitoyen manifestant qu’importe ses croyances et son combat.Cette énième violation des droits humains doit faire l’objet d’une enquête sérieuse et les responsables punis ”, a déclaré Martin Fayulu.

À son tour , le Leader d’Ensemble pour la République Moïse Katumbi depuis Lubumbashi où il se trouve, dénonce l’incapacité du gouvernement à mettre un terme à l’insécurité à l’Est.

“ Je condamne le massacre qui vient d’avoir lieu à Goma. Les victimes étaient non armées. Cette tuerie est un crime contre l’humanité. Les images qui circulent sont insupportables car le droit à la vie est sacré ! Toutes mes condoléances aux familles et proches des victimes. L’incapacité du gouvernement à mettre un terme à l’insécurité est son plus grand échec. Dans tout le pays, des criminels sont en liberté. À Goma, une enquête doit être diligentée. Les auteurs des tueries ainsi que leurs commanditaires doivent être identifiés, traduits en justice et condamnés avec sévérité. Aucun crime ne peut rester impuni » a-t-il balancé sur le réseau social Twitter.

Plusieurs autres acteurs de la société civile et homme politique ont réagis à ce sujet pour dénoncer ces tueries. Les manifestants accusent la MONUSCO de son inaction face aux exactions des mouvements rebelles dans cette partie est du pays.

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