La manifestation anti MONUSCO dans la ville de Goma au Nord-Kivu a viré à la catastrophe. Plusieurs morts et une centaine de blessés ont été enregistrés.
Selon l’AFP, au moins 48 personnes ont perdu la vie ce, après avoir consulté plusieurs documents qui ont un lien avec cet incident. Une source du Gouvernement avance le chiffre de 43 décès.
Interrogé par la presse, Constant Ndima, Gouverneur militaire du Nord-Kivu a réagit. “ Pour l’instant, moi-même, depuis la matinée d’hier, je fais le tour de la ville. Ce que j’ai vu, conjointement avec le médecin, et qui a été consigné à la morgue du Camp Katindo à l’hôpital militaire, c’était 6 morts. J’ai poursuivi mon tour de la ville, je suis passé par la région militaire, puis par l’auditorat militaire, pour alerter l’auditeur afin qu’il déploie ses éléments sur le terrain ”, a-t-il dit.
“ J’ai coordonné les opérations depuis le centre de coordination afin de surveiller la situation, car la ville est menacée par des agresseurs. De telles situations peuvent nous surprendre par des incursions contre cette ville, et je devais rester serein. C’est ensuite que le bilan a commencé à s’alourdir. Jusqu’à maintenant, j’ai dépêché le médecin ce matin afin qu’il me fournisse un rapport exact sur le nombre de blessés et de morts ”, a-t-il ajouté.
L’atmosphère reste tendue dans la ville de Goma après ce drame survenus entre manifestants et éléments de l’armée congolaise avec des scènes de violences extrêmes. Des hôpitaux sont envahis par des blessés dont certains nécessitent des transfusions sanguines.
Un retour à la normale s’observe petit à petit en début d’après-midi meme si la tension reste palpable sur un possible retour de manifestation contre la mission onusienne qui est déjà sur le départ.