À deux mois de la tenue des élections générales sur toute l’étendu du territoire national, les parties prenantes poussent pour s’assurer la bonne tenue des élections et ainsi éviter la crise pro ou post électorale.
Pour ce faire, le Réseau citoyen “ PONA CONGO ”, a soumis depuis lundi dernier, un courrier à la Commission électorale nationale et indépendante (CENI). Ce document est un “ pacte d’engagement ” qu’il invite la CENI à signer pour assurer à la population congolaise de la bonne tenue des élections le 20 décembre de cette année.
4 recommandations ont été soumises à la CENI notamment :
- Le respect de la date du 20 décembre comme jour des élections présidentielles législatives et communales comme indiqué dans le calendrier électoral ;
- La publication des résultats traduisant la vraie volonté populaire ;
- L’affichage des résultats dans tous les bureaux de vote ;
- La garantie que tous les votants seront effectivement issus du fichier électoral.
“ Cette conférence de presse fait suite à notre requête déposée à la CENI par le réseau Pona Congo, après avoir réalisé des consultations dans les 145 territoires congolais et plus de 35 villes. Nous avons produit un contrat social qui relaye les préoccupations des congolais. Nous pensons que la CENI devra prendre des engagements dans son rôle d’assurer la régularité des élections. Ces dernières sont des moments de choix de l’avenir du pays pour les 5 prochaines années. Nous rappellons à la CENI qu’elle doit signer son pacte social déposé dans ses bureaux pour l’intérêt des congolais afin d’éviter les chaos en gestation. La CENI doit prendre des engagements qu’elle va proclamer les vrais résultats issus de la volonté populaire ”, a dit Emmanuel Mabunguta, membre du réseau Pona Congo.
Pour PONA CONGO, “ la non signature de ce pacte pour amorcer la paix des braves entre parties prenantes au processus électoral et apaiser les tensions susceptibles de conduire la RDC à l’implosion questionnerait sur le véritable agenda des animateurs de la CENI, à commencer par son président et obligerait la population congolaise à les identifier comme traitres à la nation et par conséquent à rejeter les résultats issus de ces élections. ”