L’ancien ministre du tourisme et député national Modero Nsimba comparaît devant la cour de cassation en procès de flagrance suite à la publication d’un enregistrement où il a parlé de plusieurs sujets sensibles notamment les causes de la mort de l’ancien député national Chérubin Okende.
Devant les juges de la cour de cassation, Modero Nsimba balaye d’un revers de la main les accusations de propagation de faux bruit et imputation dommageable qui pèsent sur lui . Il dénonce un montage de sa voix réalisé par l’intelligence artificielle pour nuire à son image.
“ Je ne reconnais pas m’avoir enregistré un son et publié. Je ne reconnais même pas ma voix dans l’audio diffusé sur les réseaux sociaux. Il y a des séquences où il y a un fond sonore. Je n’ai jamais fait un commentaire sur la mort de Chérubin mais j’ai relaté les faits comme ç’a été rapporté par Jeune Afrique ”, a affirmé le prévenu Modero Nsimba lors de sa comparution ce jeudi.
Et d’ajouter :
“ À ma grande surprise, j’ai été invité par les renseignements militaires où j’ai trouvé un audio monté avec ma voix. J’ai reconnu une partie de ma voix sur un fond sonore ”, a-t-il renchéri.
D’après l’audio, deux membres de la famille présidentielle, Christian et Jacques Tshisekedi serait dans des combines farfelus autour de la mort de Chérubin Okende.
Naomie Kiazi