Comme annoncé, c’est ce jeudi que le procès de Salomon Idi Kalonda, proche collaborateur de Moïse Katumbi s’est ouvert en audience foraine à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa.
Au cours de cette première instruction devant les juges de la cour militaire, Salomon Kalonda a entendu les charges retenues contre lui notamment de “ trahison ” pour avoir divulgué par WhatsApp les premières images sur les nouvelles tenues de l’armée congolaise auprès d’un agent de ANR au nom de Patrick Nyundo, indique un média de la place.
Il lui est reproché également de livrer à une puissance étrangère, une organisation étrangère ou sous contrôle étranger à leurs agents, soit des troupes appartenant aux FARDC, soit tout ou une partie du territoire national, des matériels de construction, équipements, installations appareils ou autres matériels affectés aux FARDC, mais aussi de d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la République », ou encore le « fait de fournir à une puissance étrangère les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la République.
Dernière charge, Salomon est reproché de livrer ou de rendre accessible des renseignements possédés, données…de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation», et de « s’être au courant 2020 à 2023 rendu coupable de trahison et entretenu des contacts avec le major Ngezi Fred, assistant de Mr Sultani Makenga, Patrick, conseiller principal du président Kagame, le Général major Karusisi, commandant forces spéciales RDF, les Général major Alex Kagame, et le général major Nzabamwito Joseph conseiller spécial en matière sécurité du président Kagame en vue d’engager des hostilités contre la RDC, transmis aux officieux rwandais et terroristes précités, conclu le même média qui précise que la charge sur la détention illégale d’arme n’a non seulement pas été retenu, mais pas évoqué par la partie accusatrice.
“ Si nous étions dans un pays sérieux, Salomon devrait déjà être libre. Son dossier est visiblement vide ”, a déclaré son avocat Me Hervé Diakiese devant la presse, indiquant que ce dernier a été injustement arrêté par des faits qui n’ont pas lieu d’être.
L’affaire est renvoyée au 18 septembre prochain car la partie défenderesse exige s’imprégner du fond du dossier avant de revenir devant la barre.