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Situation sécuritaire dans l’est : Thérèse Kayikwamba déçue de la persistance des violences en RDC malgré l’adoption de la résolution 2773

Lors de son intervention devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, la Vice-première ministre en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, a exprimé son profond désarroi face à la persistance des violences dans l’Est de la République démocratique du Congo. malgré l’adoption de la résolution 2773. Elle a notamment pointé du doigt l’occupation rwandaise qui demeure inchangée.

Dans son discours, Kayikwamba a mis en lumière les violations des droits humains, les tensions exacerbées et l’absence de progrès significatif sur le terrain, malgré les démarches des autorités congolaises pour restaurer la paix.

“ Depuis 54 jours, la résolution 2773 est marquée par l’attente, l’inertie et la continuation des violences. Rien n’a changé sur le terrain : les violations persistent, les tensions s’aggravent et la paix reste hors de portée ”, a-t-elle déclaré.

S’appuyant sur le dernier rapport du secrétaire général de l’ONU, elle a dénoncé la situation critique dans les zones occupées par le mouvement du 23 mars ( M23) et les Forces de Défense du Rwanda (RDF). Des faits alarmants tels que l’occupation prolongée des aéroports de ville de Goma et Bukavu, les exécutions sommaires, les enlèvements, les enrôlements forcés et les multiples atteintes aux droits fondamentaux ont été au centre de son plaidoyer.

La ministre des affaires étrangères,Thérèse Kayikwamba a également insisté sur la gravité de la crise humanitaire, soulignant l’urgence de la situation. Plus d’un million et demi de nouveaux déplacés, des zones devenues inaccessibles, ainsi qu’une intensification des attaques sur les camps de déplacés et les centres de soins ont entraîné une pression immense sur les agences humanitaires, compromettant leurs capacités d’intervention.

“ L’urgence humanitaire en République Démocratique du Congo ne peut plus attendre. Il s’agit d’un devoir moral et d’une exigence pour la stabilité régionale ”, a-t-elle affirmé avec insistance, appelant la communauté internationale à agir.

La diplomate a évoqué les défis liés au retour des réfugiés et déplacés, lesquels s’inscrivent dans un contexte d’occupation prolongée et de tentative de repopulation imposée. Elle a souligné combien cette situation complexe menace la cohésion sociale et la mémoire des territoires touchés.

La rédaction.

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